Gaïus Kowene

En République démocratique du Congo, cinq réflexions sur le procès Vodacom Congo

La compagnie de télécommunication Vodacom Congo se trouve actuellement face à la justice. Le jugement sera prononcé le 13 Octobre 2017 à la court d’appel de Kinshasa/ Gombe. Malheureusement, les médias ne sont pas autorisés à couvrir ce procès, à la demande de l’entreprise. Voici cinq pistes de réflexion pour comprendre le procès, selon moi.

Par Gaïus KOWENE

Vodacom
Image d’un shop Vodacom Congo en 2003 (Photos droits tiers sur flickr)

Le procès

Vodacom – RDC est l’une des plus grandes compagnies de télécommunication de la République démocratique du Congo. C’est une sous-branche de Vodacom South Africa.

Installée en RDC depuis 2002, cette compagnie a plus de 8,5 millions d’abonnés, avec une large couverture dans les coins reculés de la RDC, soit 800 villages en milieux ruraux.

Dans ce procès, Vodacom RDC est au banc des accusés. Le plaignant, Congo Wireless Network, CWN, anciennement nommé GSM, détient, elle, 49% des parts de Vodacom RDC.

L’accusation

Des sources judiciaires ont indiqué à la radio Onusienne, Radio Okapi, que Congo Wireless Network accuse son partenaire Vodacom International de «gestion opaque» ayant entrainé un déficit de 600 millions de dollars américains depuis 2005. C’etait en début novembre 2016. La plainte a été déposée à la court d’appel de Kinshasa/ Gombe.

Aucun bénéfice de la compagnie de télécommunication depuis quinze ans

Depuis 15 ans, CWN dit n’avoir jamais reçu de dividendes. Pourquoi ? Eh bien, parce que, selon les gestionnaires de Vodacom Congo, la compagnie n’a jamais enregistré de bénéfice depuis 2005 jusqu’à ce jour.

Okay! Comment fonctionne une entreprise qui n’a jamais enregistré de bénéfice en quinze ans ? Comment continue-t-elle à payer ses employés et entretenir son équipement? Moi, en tout cas, je ne sais pas.

J’espère seulement qu’ils ont conservé des investisseurs qui restaient pendant toutes ces années sans jamais rien recevoir en retour sur leur investissement.

Le vrai-faux arrêt de la cour

A maintes reprises, CWN a essayé d’accéder aux rapports financiers de Vodacom, mais en vain. D’où, la nécessité d’engager une procédure judiciaire qui a abouti à un arrêt de la cour autorisant un audit externe indépendant à conclure dans trois mois.

Informé de la décision de la justice, Vodacom a publié un autre arrêt de la même cour, signé par le même juge exprimant exactement le contraire de l’arrêt précédent. Qui dit vrai, qui dit faux ?

Cinq procès pour faux et usage de faux

C’est ainsi qu’une autre procédure judiciaire a été lancée le 25 Août 2017 pour faux et usage de faux, à la court d’appel de Kinshasa/Gombe.

Les accusés mentionnés sont

  • Chantal Losembe Yoweli, directeur juridique de Vodacom Congo
  • Claude Mpisomi Botike juge au Tribunal de Commerce de la Gombe
  • Jean Marie Mbuyi Kabeya, Avocat-conseil de Vodacom Congo.

Ce jugement-là sera rendu d’ici le 13 Octobre.

Comme je finis ce billet de blog, deux questions restent dans ma tête:

S’il est vrai que Vodacom RDC n’a jamais enregistré de bénéfice depuis 2005 et qu’il n’a rien à cacher, pourquoi alors essayer de bloquer l’audit et même empêcher les journalistes de couvrir le procès ? 

 

Qui est derrière Vodacom RDC pour qu’il ait le courage de falsifier un arrêt de la court d’appel de Kinshasa/ Gombe, tout en sachant que ça serait facile de vérifier l’authenticité de l’arrêt ?

Si vous avez une idée de réponse, merci de me le laisser en commentaire.


Comment rapprocher les médias des personnes marginalisées afin d’évoquer leur situation dans la presse ?

En RDC, les médias traditionnels ne parlent pas des personnes marginalisées, ils évoquent uniquement ce qui concerne les nantis, l’élite. Obliger les personnes marginalisées à payer pour avoir bonne presse ? Difficilement acceptable… Autrement, elles se voient obligées de se taire, mais cela revient à restreindre leur liberté d’expression et à quasiment annuler leur visibilité dans la société. Comment faire pour changer la donne?

Par Gaïus KOWENE

Media
Conversation de la campagne #TogetherWeSpeak à Goma, dans l’est de la RDC (Crédit photo: Bernadette Vivuya)

En marge de la campagne #TogetherWeSpeak – lancée par l’Alliance Mondiale pour la participation citoyenne (CIVICUS)- les blogueurs congolais (réunis au sein de la blogosphère Gomatracienne, #BloGoma), ont organisé une conversation afin de rassembler des personnes dont le point commun est d’être toutes très rarement interviewées par les médias. Des membres de la division provinciale de l’association Compassion Albinos et du comité provincial paralympique ont pris part à la rencontre.


Les discussions ont permis d’aborder deux questions : pourquoi les médias « oublient »  les groupes marginalisés et pourquoi ces groupes n’approchent pas d’eux-mêmes les médias ?


Comme toujours, la question de l’argent est revenue sur la table. L’argent, le nerf de la guerre…  Les médias n’ont pas d’argent, ils doivent donc marchander leurs sujets pour pouvoir survivre. Doit-on comprendre qu’en RDC la liberté d’expression est avant tout économique ?

Et ce n’est pas tout ! John Kalala, le directeur de la Radio locale Shekinah FM, a soulevé un autre point important : le complexe d’infériorité qui empêche certaines personnes marginalisées d’approcher les médias. Cela peut paraître étonnant, mais, parfois, ces personnes refusent de parler aux journalistes. Cela s’explique par le fait elles n’ont pas assez confiance en elles, elles n’osent pas prendre la parole et trouvent des excuses pour éviter de s’exprimer dans les médias. Pourquoi cette peur ? C’est surtout dû à l’image que les gens ont des journalistes : un journaliste est considéré comme un « super-homme », les gens ordinaires ont cette image parce-qu’ils voient que les journalistes ont « du réseau » et passent beaucoup de temps avec des personnes influentes. Les personnes ordinaires s’autocensurent parce-qu’elles ne se sentent  pas à la hauteur, quel dommage !


Voici une vidéo qui résume bien la conversation qui a eu lieu, avec comme sujet :
“La Majorité oubliée: comment aider la masse à occuper l’espace civique”

D’où, la nécessité d’organiser des activités de rapprochement entre les medias et ces groupes marginalisés, tout en initiant les médias l’entreprenariat grâce aux activités génératrices de recette. A cela s’ajoute aussi le processus de création des médias et le contrôle de l’autorité de régulation.

Face à ce constat, il est important de réagir. D’où l’envie d’organiser des activités de rapprochement entre les médias et les groupes marginalisés. Et, comme le problème est aussi économique, nous organisons des ateliers pour initier les médias à l’entreprenariat, ainsi, grâce à des activités génératrices de recette, nous espérons changer la donne. A cela s’ajoute aussi le processus de création de médias et le contrôle de l’autorité de régulation.

Dernier point, ces rencontres permettent aussi  aux personnes qui vivent avec albinisme de profiter des réseaux sociaux, elles peuvent ainsi attirer l’attention des médias traditionnels sur leur situation.En RDC, pays où moins de 7% de la population a accès à internet, les médias traditionnels gardent aujourd’hui encore un grand pouvoir.

Que pensez-vous de ce sujet ? Comment multiplier les échanges avec les groupes marginalisés et comment arriver à renforcer l’accès aux médias pour des groupes ? Donnez-moi votre avis en commentaires ci-dessous.


RDC : de l’aluminium pour amplifier son internet

L’Afrique est réputée pour sa lente connexion Internet. Mais parfois certains gouvernements ordonnent la réduction du débit pour pénaliser les web-activistes. Du papier d’aluminium ou une cannette vous suffisent pour l’amplifier.

Par Gaïus Kowene

Le blogueur Gaius Kowene utilise un ordinateur
Le blogueur Gaius Kowene utilise un ordinateur

En ce 19 décembre, la RDC vit une ambiance de guerre. Les militaires, armés jusqu’aux dents, patrouillent les rues de la plupart des grandes agglomérations. Des manifestations de jeunes sont empêchées et beaucoup préfèrent rester à la maison.

Pourquoi amplifier votre Internet?

Les médias traditionnels étant sous haute surveillance et souvent muselés, Internet reste le premier moyen par lequel la population s’informe et informe le monde, en temps réel, de tout ce qui se passe.

Malheureusement, le gouvernement, qui avait promit de couper Internet, a plutôt opté pour une option qui consiste à réduire sa vitesse et empêcher ainsi les gens de publier des fichiers lourds comme des photos ou des vidéos.

Comment contourner cette restriction ?

La première technique est la plus simple : si vous avez du papier d’aluminium à la maison, prenez un plat et couvrez la partie sur laquelle vous mangez avec ce papier. Placez ce plat contre un mur. De préférence, le plat doit se trouver face à une fenêtre ouverte, un peu comme une antenne parabolique. Placez les antennes de votre router (modem) près du papier d’aluminium et c’est parti ! Regardez comment votre connexion va s’amplifier.

Si vous n’avez pas de papier d’aluminium, vous pouvez en acheter dans une boutique au quartier.

Pas de papier d’aluminium ? Les boîtes de nourriture à emporter servent aussi !

Vous pouvez acheter les boîtes qu’utilisent les restaurants pour emballer la nourriture à emporter. Ces boîtes contiennent souvent de l’aluminium, pour garder la nourriture chaude. Il suffit de placer la boîte contre le mur, face à une fenêtre, et y mettre votre router (modem). Ça devrait aller.

Je mets ici une vidéo Youtube pour vous faciliter la tache.

De la bière ou du soda. Ça vous dit?

La deuxième technique consiste à prendre une cannette de bière ou de soda. Pour ceci, vous avez besoin d’une paire de ciseaux ou un couteau.

Après avoir vidé la cannette de son contenu, couchez la sur son tronc (si on peut l’appeler ainsi). A l’aide de votre paire des ciseaux ou de votre couteau, détachez le disque rond sous la cannette. Résultat : l’ouverture créera un gros trou qui vous permettra de voir l’intérieur de la cannette.

Ensuite, commencez par couper l’autre disque qui referme cannette à l’autre bout.  Sauf qu’ici, ne coupez pas complètement. Laissez une petite partie du disque attachée au tronc de la cannette.

A présent, attaquez-vous au tronc de la cannette. Replacez votre canette en position verticale. Coupez le tronc du haut vers le bas, ce qui vous donnera la possibilité d’étaler la cannette en position plate sur le sol. Comme pour le plat en aluminium, placez la cannette contre mur, si possible face à la fenêtre. Le coté extérieur de la cannette doit toucher le mur pendant que l’antenne de votre router est en contact avec le coté intérieur.

Voici un autre tutoriel:


Nous avons marché sur Bangkok, non, plutôt Abidjan! (Partie 2)

Ce billet la suite d’un premier publié sur ce blog. Vous pouvez le lire ici.

Ville d'Abidjan bue depuis l'Université Félix Houphouet Boigny (Crédit photo: Gaius Kowene)
Ville d’Abidjan bue depuis l’Université Félix Houphouet Boigny (Crédit photo: Gaius Kowene)

Par Gaïus Kowene

Abidjan c’est Bangkok

Cette journée là, nous nous sommes pilonnés la tête avec des termes de sécurité numérique un peu complexe et des exercices qui cassent les nerfs (mais, formidables, au finish). Avec Salma, nous avions décidé de sortir, aller manger dehors, question d’aérer son cerveau et découvrir Abidjan.

Heureusement pour nous, nous avions la bonne adresse : Riviera 2. Il suffisait d’une dizaine des minutes de marche pour sortir de l’enclos de l’Université Félix Houphouet Boigny, un taxi jaune ou rouge (la différence entre les deux est que les jaunes ne quittent une commune et coûtent moins par rapport au rouge) et nous y voilà !

Sur place, l’ambiance rappelait les descriptions des villes dans des romans Africains. En faisant un tour dans le coin, nous découvrons Bangkok. Ah…. Oui, le Bangkok qui ne se trouve pas en Thaïlande. Sur quoi se sont-ils basés pour l’appeler ainsi, je ne sais pas. Coup d’œil à l’intérieur, des filles Ivoiriennes (je présume) à la peau dépigmentée et aux mèches brésiliennes y attendaient, visiblement, des potentiels clients en quête de quelques minutes de plaisir. Comme la musique était trop basse et ne nous a pas plus, nous sommes sortis pour commander notre nourriture : Aloco (frites des bananes plantains), poissons et viande de mouton appelée localement Shukuya.

« Ne mettez pas de piment dans notre nourriture » – Salama instruisait la vendeuse qui s’est empressée de répondre :

« Oui, je vais seulement mettre un peu. »

« Non ! Pas question ! N’y mets pas même ce peu là. »

La vendeuse ne comprenait pas pourquoi nous insistions sur « pas de piment. »

C’est là qu’intervient l’histoire au tout début de cette série d’articles.

Un bon Dimanche, nous sommes sortis manger à endroit appelé Maroc, à Youpougon. C’est l’un des quartiers chauds d’Abidjan. Comme nous avions déjà l’expérience du piment ivoirien, nous avions demandé que notre cuisinier n’en mette pas dans notre poulet. Il a promit de mettre « juste un peu. »

Haaaaa !!!!! Si je vous dis que c’est ce « juste un peu » la qui m’a fait couler des larmes, de la morve et m’a fait pleurer comme un idiot. Eugène et Salma qui étaient avec moi ce jour là se souviennent bien de ce qui s’était passé. Depuis, nous avions juré d’exiger une nourriture sans piment. Pas même le « juste un peu » en tout cas, plus jamais !

Voila ce qui justifie pourquoi Salma insistait chez cette vendeuse de ne pas mettre de piment, pas même un peu.

Nous irons donc patienter notre commande a l’étage pour avoir une vue sur la route principale. Nous traversons un hangar en bas ou des tables sont entassées, on dirait des abeilles dans une ruche. Et….. Comme par surprise….. un asiatique y mange la nourriture locale !

Voilà ! Il ne manquait plus que ça pour confirmer que nous sommes bel et bien à Bangkok. Et j’ai choisi ça comme thème parce que pour beaucoup, tout le monde à l’apparence asiatique est forcement « Chinois. » Selon un livre que j’ai lu récemment, certains (qui ne sont pas chinois) se sentent frustrés d’être identifié ainsi. Donc, il existe aussi des Cambodgiens, des Malaisiens, des Birmans, des Thaïlandais, etc… Tous ne sont pas chinois !!!!

Nous avons donc marché sur Bangkok à Abidjan, parce que sur la lune c’était déjà fait (pas par nous, bien sur).

La marche ne s’arrête pas ici. Je suis parti nager à la plage de Grand Bassam dont j’ai tant entendu parlé et admiré des photos des mondoblogueurs venus ici l’année précédente. L’expérience était superbe et le jus frais des coco aussi succulent. Et… en voyant des déchets à coté de la plage, j’ai eu l’idée folle de créer (a l’avenir) une entreprise qui se chargerait de récolter ces déchets pour fabriquer des objets d’art a vendre aux touristes qui viennent a la plage. Je ne suis pas sur de pouvoir le faire, mais, j’encourage quiconque connais quelqu’un qui a les moyens et le courage de s’engager !

Que des bons souvenirs d’Abidjan !!!!!

>>>>>>>>>>> (re) Lire la première partie de ce billet


Nous avons marché sur Bangkok, non, plutôt Abidjan! (Partie 1)

Dans ce billet, je retrace les moments forts de ma visite à Abidjan pendant la dernière semaine de Juillet 2015.

Par Gaïus Kowene 

Gaius Kowene à Abidjan
Gaius Kowene à Abidjan

Au départ, je croyais être le seul à m’être fait sharié par le piment Ivoirien dans cette sorte de restaurant-buvette, plein à craquer, en majorité, par des couples venus se régaler ce weekend.

« C’est comme si des larmes vont couler de mes yeux » ai-je murmuré à Eugene et Salma, assis à mes cotés.

Comme j’essuyais la morve que ce piment venait de me soutirer par la force, on était tous 3 presqu’entrain de verser des larmes. C’est là que notre sauveur est venu : une longue baguette de pain à moitié sèche. Mais, comment je suis arrivé ici ?

Tout est parti d’un voyage précédent dans la même ville où j’étais invité à couvrir le Forum de la société civile pendant les Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement, BAD en sigle. Quand je parle de couvrir ici, c’est plus dans le sens de couverture médiatique. Sauf que dans mon cas, c’était sur mon blog et mes profils sur les médias sociaux.

La veille de mon départ, mon ami et frère Cyriac Gbogou m’a amené faire un tour au village, un espace de travail collaboratif dont j’ai suivi la récolte des fonds en ligne pendant longtemps.

Je n’en ai pas l’habitude, mais, ça m’arrive parfois de jeter un coup d’œil sur l’écran d’ordinateur de quelqu’un. C’est ce qui m’a parmi de voir un appel à candidature pour une formation en sécurité numérique. Il m’a filé le lien, j’ai postulé et boom, j’étais sélectionné.

Le retour à Abidjan

Je suis donc rentré à Abidjan comme un petit « expert » (lol… je sais que je ne le suis pas) parce que je connaissais déjà le traditionnel Akwaba. Vous savez ce que ça signifie ? Non ? Alors, je vous ai eu ! Akwaba signifie bienvenu.

Première chose à faire, réactiver le contact avec mon compatriote Eugene, fondateur et gestionnaire du populaire groupe Facebook congolais Parlons-en. Eugene est le mec à contacter si tu veux comprendre certaines choses qui ne se comprennent pas. Un exemple ?

« Pourquoi ici beaucoup des garçons urinent sans se gêner comme ça sur la route ? » « Comment se fait-il que ce type n’a pas respecté les codes de la route mais il se donne le courage de nous crier dessus ? »

Bon, ne me traitez pas assez rapidement d’un Afroinsolent ou Afropessimiste (je crois que mon ami Aphtal sait ce que ça signifie).  Il y aussi beaucoup de bonnes choses que j’ai expérimenté à Abidjan. Le jus de gingembre, par exemple, le gros poisson à l’aloco (frites des bananes plantains) et tout ça.

La rencontre avec des collègues mondoblogueurs

L’une des meilleures choses que j’ai eues la chance d’avoir a Abidjan, c’est la présence de Salma, la tigresse camerounaise que j’ai rencontré pour la première fois deux ans plus tôt pendant la mondoformation à Dakar, au Sénégal. Ce qui a perfectionné la combinaison, c’est bien sur des têtes bien faites d’autres amis mondoblogueurs comme le toujours présent Moussa Bamba, l’insaisissable Kahofi Suy, et mon philosophe préféré Ladji Siratigui. Je vous épargnerais des discussions très enrichissantes que nous avions eues sur la blogosphère francophone en Afrique.

D’accord, juste un petit extrait : nous avions par exemple apprécié le fait que beaucoup de mondoblogueurs de la nouvelle génération sont assez cru quand il faut l’être (chapeau bas, les gars, même si vous me faites un peu peur) ; nous avions aussi aimé le fait que beaucoup de blogueurs commencent à prendre leurs blogs au sérieux en achetant par exemple des noms de domaine et en payant un hébergement hors le réseau Mondoblog (un signe positif d’évolution que ceux qui sont limités risquent d’interpréter comme une sorte de rébellion).

>>>>>>> La suite vous arrive bientôt!