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      Article : Patrick Bassham et sa vision de la littérature Congolaise
      Avenir
      1
      23 avril 2013

      Patrick Bassham et sa vision de la littérature Congolaise

      Le jeune poète et écrivain Congolais Patrick Bassham
      Le jeune poète et écrivain Congolais Patrick Bassham

      Jeune Poète et écrivain de la ville de Goma, à l’Est de la RD Congo, Patrick Basham écrit des bouquets d’amour. C’est une façon pour lui de s’attirer un public avant d’abord des problèmes sociaux. Il regrette le fait que beaucoup des producteurs s’intéressent plus à la musique qu’à la littérature, pourtant importante.
      Sa vision est d’unir les jeunes poètes et écrivains Congolais pour une révolution littéraire. Il en parle dans cette interview accordée à Gaïus Kowene.

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      Article : Secrets des Mondoblogueurs‏
      Medias
      2
      13 avril 2013

      Secrets des Mondoblogueurs‏

      Des mondoblogueurs en visite sur l'il de Gorée, au Sengal, Dimanche 07 Avril 2013. (Cc Alimou Sow)
      Des mondoblogueurs en visite sur l’île de Gorée, au Senégal, Dimanche 7 Avril 2013 (Crédit photo : Alimou Sow)

      L’art de bloguer peut s’apprendre à l’école de la vie et voici comment.

      Par Gaïus Kowene, à Dakar

      Plus de 60 000 visiteurs uniques surfent sur Mondoblog par mois depuis presque trois ans. Des blogueurs francophones pas extra alimentent régulièrement cette plateforme. Quels sont leurs secrets de réussite? Cinq d’entre eux nous en parlent dans ce billet.

       

      Origine des idées

      Nous commençons par la conception même. Comment touvent-ils des idées pour rédiger?

      Il y en a qui les trouve de manière hasardeuse. C’est le cas de la Camerounaise Salma Amadore et du Congolais vivant au Brésil, Serge Katembera.

      D’autres, par contre, creusent partout. « Pour trouver des idées, je pars des idées reçu, explique Limoune. Ensuite je rencontre des personnes stéréotypées. Parfois, je raconte mon expérience personnelle. » L’actualité sur internet et un esprit critique inspirent la Caribéenne Mylène Colmar.

      Maintenant que l’idée est là, il faut commencer à rédiger son billet. « Ici, c’est la frénésie, » confie Serge. Salma tire de sa tête des phrases « piquantes » pour susciter le débat. Attention ! Elle a, toutefois, peur d’être inondée par des questions des lecteurs.
      Mais comment arrivent-ils à capter l’attention des lecteurs?

      L’humour est une arme

      « Je ne pense pas qu’il y ait des potions magiques, » dit Limoune. Mais René Jackson, lui, a trouvé une astuce : « L’humour est l’arme principale de mes billets. » Ça relaxe un tout petit peu le lecteur et lui donne envie de revenir prochainement.
      Et pour fidéliser ses lecteurs, la qualité du contenu reste la règle mère. Mylène Colmar fait encore plus. Elle nous l’explique : « Chaque fois que je publie un nouveau billet, je le leur dis sur des médias sociaux comme Facebook et Twitter ».
      Elle s’efforce de répondre à chaque commentaire pour que ses lecteurs sachent qu’elle les lis.

      La Radio Télévision Sénégalaise parle de Mondoblog au début de la fomation à Dakar, Sénégal, à partir du 06 Avril 2013 (Cc Basil Nianeful, RTS1)

      Secrets aux futurs mondoblogueurs

      Pour finir, nous leur avons demandé des « secrets » à livrer aux futurs mondoblogueurs.
      « Écrivez quand vous avez envie et soyez claire, » conseille Salma.
      Limoune met l’accent sur un autre point important : « n’écrivez pas ce que la presse a déjà dit ou comme elle l’a dit. Donnez la parole au citoyen sans discrimination. C’est la force de votre blog. »
      Jackson, lui, résume son « secret » en 3 mots : passion, curiosité et conviction. Serge conseille de lire les blogs des professionnels et essayer de les imiter.
      Les Mondoblogueurs ont encore beaucoup de leurs secrets à partager avec vous. Il y en a qui le feront dans des billets à venir.

      Restez branché !

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      Article : BOBs 2013 : Alimou Sow « croit en sa victoire »
      Avenir
      9
      9 avril 2013

      BOBs 2013 : Alimou Sow « croit en sa victoire »

      Le blogueur Alimou Sow
      Le blogueur Alimou Sow

      Le Mondoblogueur guinéen est en finale des Best of Blogs 2013 et compte sur votre vote dès maintenant !

      Par Gaius Kowene et Mamady Keita, à Dakar

      Jeune Guinéen âgé de 32 ans, Alimou Sow  est diplômé en Administration générale. Mais sa passion pour la communication et le journalisme l’emporte sur tout le reste. Il est blogueur indépendant et collaborateur des grands medias internationaux en Guinée Conakry (Canal +, Jeune Afrique, etc.). Cette année, Alimou Sow figure parmi les finalistes du Concours Best of Blogs, organisé par la radio allemande Deutsche Welle. Les premières statistiques font penser que son blog Ma Guinée Plurielle remportera le prix « Meilleur blog Français » en 2013.

      Par ce blog, Alimou Sow raconte des aventures personnelles, les réalités de la société en Guinée et la culture guinéenne. Ceci permet au monde d’avoir une vue globale de la vie en Guinée dont les médias ne parlent que finalement très peu.

      Surpris d’être finaliste

      « Je ne sais pas qui a inscrit mon blog à ce concours, s’exclame-t-il. Je pense fort que ça doit être l’un de mes lecteurs ». Convaincu par le talent et le savoir-faire du jeune Guinéen, le jury international du concours a sélectionné son blog, le 3 avril dernier, parmi les finalistes de cette édition de BOBs 2013. Une surprise pour lui : « Un ami avait repéré que j’étais finaliste et a publié le lien sur Facebook. C’est comme ça que j’ai su que j’étais finaliste. J’étais à la fois surpris et content. »

      Victoire à l’horizon

      De plus en plus d’internautes le soutiennent et votent pour son blog Ma Guinée Plurielle dans la catégorie du Meilleur blog Français. 72 heures après le lancement du vote le 3 Avril dernier, il était à la 5ème place sur la liste des 10 finalistes. Le 9 avril en fin de matinée, il était en tête du classement avec 30 % des suffrages exprimés. Le deuxième après lui n’en a que 22. « Je crois en ma victoire, affirme-t-il avec assurance. Cela sera une fierté de sortir de ce petit trou et susciter de l’espoir dans la jeunesse. » En remportant ce concours, Alimou succéderait en plus à un autre Mondoblogueur, le camerounais Florian Ngimbis, sacré l’année dernière.

      Le message d’Alimou Sow à tous les internautes, c’est de solliciter le maximum des votes possibles pour reconnaître son dur travail.

      Comment voter

      Pour voter le blog Ma Guinée Plurielle de Alimou Sow, rendez-vous sur la page d’accueil du concours BOBs. Cliquez sur l’icone de Facebook ou Twitter et connectez-vous.

      Sélectionnez la catégorie Meilleur blog Français et choisissez dans la case en bas Ma Guinée Plurielle. Cliquez sur « voter maintenant » et partagez votre choix sur Facebook ou Twitter. Encouragez vos amis à faire de même et à diffuser cette information au maximum possible. Particularité de ce concours : il est possible de voter tous les jours, jusqu’au 7 mai 2013.

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      Article : Le programme #MondoblogDakar 2013
      Culture
      8
      5 avril 2013

      Le programme #MondoblogDakar 2013

      Le blogueur Mauricien Stéphane Huët et le Congolais Gaius Kowene a Dakar en attendant la formation
      Le blogueur Mauricien Stéphane Huët et le Congolais Gaius Kowene a Dakar en attendant la formation

      Ils sont en tout 51 blogueurs : 39 de la deuxième saison et 12 de la première. Ils sont encadrés par l’équipe L’ Atelier des médias, l’émission de Radio France Internationale (RFI). Ils se retrouvent à Dakar, au Sénégal, du 6 au 14 avril, pour une formation qui durera une semaine. Cet événement est constitué d’ une série d’ateliers, des séances d’échange et des descentes sur le terrain. Certains sont déjà sur place et d’autres continuent à arriver. L’ambiance s’annonce chaude pour ces blogueurs de nationalités, âges et parcours différents.

      Ce Dimanche 07 Avril 2013, les mondoblogueurs lauréats de la deuxième saison et leurs ainés de la première feront une excursion à l’ile de Gorée, à 4 km à l’Est de Dakar. En fin d’après midi, ils rentreront à l’Agence Universitaire Francophone, dans la capitale sénégalaise, pour une rencontre informelle et de présentations. Ce sera au Campus numérique.

      Le lendemain, ils seront divisés en deux groupes (A et B). Le groupe A sera en cours au campus numérique pendant que le groupe B sera en reportage. L’après midi, on inverse les rôles. Ici s’ajoute la rencontre avec Benoit Thieulin et Cyriac Gbogou en fin d’après midi.

      Le mardi, le même schémas se reproduit avec le cours sur les réseaux sociaux. La soirée sera consacrée au lancement de Ndakaaru et l’enregistrement de L’ Afrique enchantée qui sera diffusée le dimanche 14 avril de 17h à 18h (heure française) sur France Inter.

      Le programme cours – reportage sera suivi jusqu’au jeudi. Ce sont les gens à rencontrer en soirée qui changent.

      Le vendredi, l’enregistrement de l’émission Atelier des médias qui sera diffusé le Samedi sur RFI.

      Le samedi, une module du journaliste Julien Pain, fondateur des Observateurs de France 24, avant la grande fête de clôture.

      Le live tweet de toute cette semaines est à suivre avec le site officiel de Mondoblog @mondoblog avec le hashtage #MondoblogDakar et les comptes des Mondoblogueurs comme @gkowene, @kukulamp, @fanuet, @witterlims, @sk_serge, @ibohn2, @nathyandkangami, @sneibaa, @KonoKaba, @AphtalC, @Mycho, @Axelle971…

      Par Gaïus Kowene

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      Article : RDC: « Il y a des détournements qui sont couverts »
      Justice
      1
      27 mars 2013

      RDC: « Il y a des détournements qui sont couverts »

      Les éléments Mai Mai Morgan actif dans le Mambassa. Source: kigaliconnect.com
      Les éléments Mai Mai Morgan actif dans le Mambassa. Source: kigaliconnect.com

      Les jeunes Congolais se plaignent de ne pas voir les fruits de travail de leurs élus. Ils les accusent de privilégier des intérêts personnels ; oubliant les promesses faites pendant la campagne électorale. Certains jeunes pensent même que les députés alimentent les conflits armés dans l’Est de la RD Congo.

      Nous avons approché le député national, l’honorable Abdallah Pene Mbaka, élu du territoire de Mambasa, en Province Orientale.

      Les jeunes ont raison

      Il renseigne que ce problème existe depuis longtemps. « Lorsque je grandissait, tous ceux qui étaient élus au nom de Mambasa ne voulaient pas rendre de compte à la population, se souvient-il. Il y avait un vide de leader. » Ce constat l’a poussé à se lancer dans la politique pour tenter d’inverser la courbe.

      D’abord administrateur de territoire en 1996, puis député élu en 2011, Il dit comprendre les réclamations de la jeunesse. Mais, il appelle à la prudence : « Les jeunes peuvent avoir raison de penser que certains sont parti pour leurs intérêts. Mais de là, globaliser serait aussi une erreur de généralisation. »

      Pas au four et au moulin

      Mais pourquoi ne tiennent-ils jamais (ou presque) leurs promesses électorales ?

      Abdallah Pene Mbaka jette la balle à l’exécutif dont il dénonce le laxisme face aux détournements des deniers public. « Il y a beaucoup des choses que j’ai demandé à l’exécutif pour ma base, mais ça traine, se plaint-il. Il y a des détournements qui sont couverts. » Il estime avoir fait sa part en dénonçant et appelle la justice à faire son travail. Il se justifie : « Le député ne peut pas être au four et au moulin. »

      Des politiques complices

      Bien qu’il ne confirme pas ouvertement la complicité des politiques dans la crise à l’Est, il avance sa réflexion dans le même sens que les soupçons des jeunes Congolais. Exemple typique : Le chef rebelle en territoire de Mambasa, Morgan, a  le soutient de certains politiques du milieu. Pour le prouver, l’honorable Abdallah Pene Mbaka nous renvoie à l’histoire de ce Chef rebelle qui terrorise la population et les animaux : « Morgan fut un braconnier ; plusieurs fois arrêté et plusieurs fois relâché. Certaines autorités se servaient de lui pour avoir clandestinement l’ivoire et la viande d’éléphants. Petit à petit, il est devenu nuisible pour toute la communauté. »

      En matière de bonne gouvernance, l’honorable député est direct : « Il n’y a pas de bonne gouvernance a Mambasa. Les contribuables paient des taxes, mais ne voit pas de contrepartie. »

      Par Gaïus Kowene

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      Article : RDC, sur la voie de la RCA?
      Avenir
      0
      26 mars 2013

      RDC, sur la voie de la RCA?

      François Bozize, ancien président Centrafricain déguerpi par la coalition rebelle Seleka. Source: 20min.ch
      François Bozize, ancien président Centrafricain déguerpi par la coalition rebelle Seleka. Source: 20min.ch

      « La situation en République Centre Africaine nous inspire et montre à Kinshasa ou ses agissements peuvent l’amener. » Voilà ce que disait Jean Marie Runiga en début Janvier 2013, dans un point de presse à Bunagana (à la frontière entre la RDC et l’Ouganda). A l’époque, il était président de la rébellion mouvement du 23 Mars, M23. C’était juste avant la reprise des négociations avec le gouvernement de Kinshasa à Kampala, en Ouganda.

      Le scénario en RDC, bien que dans un contexte différents, risquerait peut être un jour d’être le même qu’en RCA. Pourquoi ?

      Tout d’abord, en RCA, une coalition des groupes rebelles prend les armes et contrôle la plupart des villes du pays. En RDC, cela a été le cas avec le M23 (qui a aussi fait alliance avec plusieurs autres groupes armés d’auto-défense). Ce mouvement rebelle a contrôlé pendant une dizaine des jours la ville de Goma, capitale provinciale du Nord Kivu.

      En centre Afrique, les rebelles menaçaient de renverser le pouvoir en place, s’il ne négociait pas ou ne respectait pas les accords. En RDC, Vianney Kazarama, porte parole militaire du M23 l’a dit (par mégarde, je présume). « Nous irons jusqu’à Kinshasa pour chasser ce type (Joseph Kabila), a-t-il dit. Qu’il nous laisse notre pays après l’avoir détruit, et qu’il aille aussi mourir comme Mobutu. » C’est par après que l’actuel président du M23, Bertrand Bisimwa, à l’époque porte parole politique viendra temporiser dans les médias : « Nous n’avons l’intention de renverser personne, nous ne sommes pas entrain de mener un mouvement de libération. Nous ne faisons que revendiquer ce dont les Congolais ont besoin. »

      Le gouvernement de la Centre Afrique, avec à la tête l’ex président François Bozize a accepté de négocier avec les rebelles.  Des concessions ont été faites, un accord de paix était signé et une force neutre était déjà en RCA. Pour la RDC, les négociations ont eu lieu à Kampala et se poursuivront. Certaines concessions sont et  d’autres seront encore faites. De là viendra, probablement, un accord de paix. Au même moment, une force internationale neutre (Brigade d’intervention, selon l’ONU) sera mise en place.

      Comme la situation en RDC continue à se développer, le scenario arrêté momentanément à cette scène. Mais sous coulisses, il se poursuit.

      L’une des possibilités est le semblant de sympathie dont certains Chefs d’Etat de la région ou du monde font l’objet de la part du président Congolais, Joseph Kabila. Ils ont fait ce même semblant avec le Centre Africain François Bozize pour le lâcher à la dernière seconde. Cela se dessine déjà avec le double jeu de l’Ouganda et du Rwanda accusés par l’ONU de soutenir les rebelles du M23. Les USA entrent aussi dans le double jeu avec des semblants de condamnations du Rwanda et de « bonne volonté » dans l’affaire Ntaganda. Au même moment, ils continuent à soutenir clandestinement le Rwanda pour qu’il arme les rebelles du M23 en RDC. Le président Denis Sasu, du Congo Brazza voisin, aussi dans le jeu de cache-cash. Qui oublie sa position face au régime Kabila avec l’Affaire du General Faustin Munene ?

      Conclusion: Accord de paix, force internationale neutre n’ont pas empêché le régime de Bozize de s’écrouler. Le Congolais Joseph Kabila doit donc rester prudent.

      La complicité de certains membres du gouvernement avec des groupes rebelles partout dans le pays (récemment au Katanga avec des mouvements sécessionnistes) fragilise de plus la capacité du régime Kabila de résister à un tel coup.

      S’il ne fait pas partie du jeu de cache-cache de ses pairs, le président de la RDC Joseph Kabila risque de se retrouver pris dans le piège sans la possibilité de bouger. Le scenario Centre Africain pourrait se répéter en RDC d’une façon ou d’une autre. Tout comme celui de Laurent Nkunda et Bosco Ntaganda se répète.

      Par Gaïus Kowene

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      Article : RDC: Historique de la ville de Goma
      Histoire
      12
      20 mars 2013

      RDC: Historique de la ville de Goma

      Le rond point Signers à Goma, dans l'Est de la RD Congo
      Le rond point Signers à Goma, dans l’Est de la RD Congo

      Goma est une ville touristique situé entre le lac Kivu et le volcan Nyiragongo, dans l’Est de la RD Congo. Elle est à la frontière avec la ville Rwandaise de Gisenyi. Cette ville a été d’une importance particulière pour les différentes grandes rebellions de la région (AFDL, RCD, CNDP et M23). Mais, comment est-elle devenue une si grande agglomération ?

      Le journaliste Congolais Cyprien Miburo Bara (+ de 26 ans d’expérience) a travaillé sur la monographie de cette ville. Il nous l’explique dans ce billet.

      Tout commence en 1886, quand l’explorateur Götzen suivait les traces d’un missionnaire en provenance de la cote orientale l’Afrique. Pendant qu’il se rendait au Rwanda, il découvre un petit village des pécheurs appelé Ngoma (ce qui traduit signifie Tam Tam). Accompagné des indigènes par des pirogues, il découvre les iles d’Idjwi (dans le lac Kivu) et après, ce qu’est aujourd’hui la ville de Bukavu.

      En ce moment, Ngoma devint un poste Belge en face de celui de Rubavu (au Rwanda) habité par les Allemands.

      Au début, la cohabitation entre ces deux postes n’était pas facile. A un certain moment, les chefs coutumiers du Rwanda, en complicité avec les Allemands attaquent les Belges de Goma. Ces derniers se refugient à Bukavu et laissent les envahisseurs occuper la ville. Après des négociations, les Allemands replient vers le Rwanda et les Belges reprennent leur position initiale comme poste colonial.

      L’afflux des colonisateurs dans ce village joue un rôle important dans son évolution pour devenir une grande agglomération. Les colonisateurs venaient d’installer le chef lieu du district Belge à Rutshuru ou vivait l’administrateur colonial. Le chef lieu passera de Rutshuru à Goma, pour se retrouver à Bukavu (au Sud Kivu) en 1954.

      En ce moment, Goma reste un poste de transaction lacustre avec Bukavu qui était une ville minière. Plus tard, Rutshuru, Masisi, Kalehe, Gisenyi, etc. déverseront leurs populations dans Goma, à la rechercher de l’emploi au près des colonisateurs. C’est en cette période que vu le jour le quartier Birere (un bidonville de Goma) autour des entrepôts, bureaux et habitations des colons. Le nom Birere (littéralement feuille de Bananes) vient du fait qu’à l’époque, les gens y construisaient en feuilles des bananes.

      Grace au fond indigène, les belges créeront un camp pour les travailleurs et y construiront des Maisons. En 1954, les Belges ont construit la route Goma – Sake (environ 30 km de Goma) pour faciliter le trafic routier. Certaines maisons construites à cette époque sont encore visibles aujourd’hui. Notamment à Byahi (vers l’aéroport de Goma), dans les quartiers Virunga, Offices, etc.

      Depuis, l’explosion démographique a et le bon climat des affaires (au niveau locale, bien sur) a fait de Goma une grande ville touristique. Proche du volcan Nyiragongo et du Parc National des Virunga, cette ville abrite aujourd’hui  plus de 2 860,6 habitants (source : Monographie de la province du Nord Kivu par le ministère Congolais du plan en 200)

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      18. mars
      2013
      Avenir
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      RDC: “On ne réussit pas sans parapluie”

      Le bâtiment du campus du lac ou fonctionnent 5 universités de la ville de Goma.
      Le bâtiment du campus du lac ou fonctionnent 5 universités de la ville de Goma.

      Lauriane vient juste d’avoir son diplôme d’Etat, l’équivalent du baccalauréat. Elle s’inscrit dans une université de la place et suit normalement les cours. Mais, une surprise l’attend.

      Dans l’auditoire, son enseignant d’économie donne un travail dirigé, appelé TD dans le jargon estudiantin. Un groupe d’étudiants remettent leurs travail et sortent de l’auditoire. Lauriane n’est pas du nombre. Elle se retrouve parmi ceux qui n’ont pu finir l’exercice et reste dans la salle.

      « Laisse-moi ton nom et ton numéro de téléphone, lui dit son enseignant. Je vais rayer ton nom de la liste de ceux qui n’ont pas fini l’exercice.» Lauriane exécute l’ordre et retourne calmement à la maison.

      A peine arrivé, son téléphone sonne. Cet enseignant veut la voire. Comme il faisait tard, elle ne pouvait pas sortir de sa parcelle. Elle pressent des soupçons et décide de changer de numéro de téléphone.

      Le lendemain, l’enseignant envoie le chef de promotion appeler la demoiselle. Prétexte poussé, qu’elle vienne aider l’enseignant à ranger les papiers d’interrogations. Quand elle fini, l’enseignant ouvre le front : « A l’université, on ne réussit pas sans parapluie, lance-t-il. Je veux t’aider dans le suivi de tes notes chez d’autres enseignants. Pour ça, nous devons vivre ensemble. »

      Bouleversée, la jeune fille promit d’y penser et fait tout pour éviter cet enseignant. Mais, celui-ci ne baisse pas son arme. Il change de stratégie. Il utilise désormais le numéro de téléphone du Chef de promotion pour parler à Lauriane. Elle arrête de répondre aux appels de ce numéro.

      Jour-J, l’université affiche les résultats des examens. Lauriane échoue lamentablement et est non admise à la filière. Elle n’y croit pas. « Cet enseignant doit y être pour quelque chose, pense-t-elle. » Elle décide d’aller lui exposer le problème.

      « La balle est dans tes mains, répond l’enseignant. Tu as refusé de coopérer. Ce n’est pas encore trop tard. Si tu causes bien, tu réussiras. Dans le cas contraire, tu échoueras ! » La jeune fille reste ferme dans sa décision et en assume les conséquences.

      La pression du groupe se resserre autour d’elle. « Il y a des amis qui me disaient que ça (rapports sexuels avec l’enseignant) ne dure pas longtemps et que ça ne laisse pas de tache. »  Elle ne cède la « matière » (sexe).

      Pour elle, impossible de vivre une relation érotique avec un enseignant considéré comme son propre père. En  plus, la réputation de cet enseignant est gâchis : « Il a 3 femmes à la maison, renseigne Lauriane. Il a des amourettes dans tous les auditoires. Tout cela ne lui suffit pas ? »

      La famille de Lauriane pensait aller déstabiliser l’université pour venger cette injustice imposée à leur sœur. Elle l’en empêche pour « ne pas s’attirer des problèmes. » Ce qui la décourage ? Le laxisme du recteur de l’université qui juge que cela relève de la vie privée de l’enseignant. Il n’est pas le seul à agir ainsi.

      Le souhait de Lauriane est clair : « Que les universités ne donnent pas beaucoup de charges aux enseignants. Ils en abusent et se considèrent supérieurs. Un enseignant ne doit pas avoir le droit de vie ou de mort sur la scolarité d’un étudiant. »

      En attendant, Lauriane a changé de ville pour poursuivre ses études. Elle a su résister au phénomène « Notes sexuellement transmissibles » qui comporte tout un tas de danger.

      Par Gaïus Kowene

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      15. mars
      2013
      Medias
      2

      Jeunes: Pour quoi sont-ils accro aux reseau sociaux

      Ça fait plus de 2 ans que j’utilise trop internet. Mais, j’ai constaté, comme beaucoup, que les jeunes passent la plupart de leur temps sur les réseaux sociaux. En Afrique ou l’internet est encore un luxe, certains utilisent leurs téléphones mobiles pour toujours rester connecté. Mais, qu’est-ce qui les accroche sur ces réseaux sociaux? Qu’y font-ils?

      Je vous invite à découvrir mes réponses après observation attentive. Vous pouvez aussi donner vos raisons par des commentaires à ce billet.

      Tout d’abord, qui son ces jeunes sur les réseaux sociaux? En tout cas, pas ceux que vous voyez à la maison, à l’église ou au collège!

      Ils y ont une casquette tout autre! Chef d’entreprise, spécialiste en …, plus branché et plus ouvert, et malheureusement, plus naïf! Ils croient plus à quelqu’un qu’ils trouvent sur les médias sociaux qu’en ceux avec qui ils vivent.

      Ils y exposent leurs rêves de devenir « Quelqu’un » en le mettant au présent. Vérifiez leurs profiles: Il y a peu, ou presque pas de chômeur sur facebook. Ceci les permet de se sentir en self-confidence (estime de soi). Ils peuvent ainsi avoir plus de respect et de considération que dans leur entourage.  Mais pourquoi y sont-ils souvent?

      Je viens de vous dire qu’ils s’y créent une certaine personnalité. Ils y restent pour garder cette personnalité. Ils ne veulent pas décevoir ces personnes qu’ils y rencontrent. Il y en a qui sont prêt à se priver de sommeil pour sauver cette face.

      Maintenant, une fois connecté, qu’est-ce qu’ils y font? Des rencontres, des causeries, des luttes de résistance, etc… La, ils se sentent un peu libre de parler des sujets que la société Africaine considère comme tabou (notamment le sexe). Pour les « révolutionnaire », c’est la tribune pour dénoncer tous les abus du pouvoir, chose qu’aucun média ne les permettrait. Chacun y va maintenant aussi pour s’y vendre, vendre son idéologie, sa façon de voir les choses.

      Y a-t-il un danger? Tout à fait! Nous ne parlerons que de deux dangers à être accros sur les réseaux sociaux.

      Le tout premier danger est la perte de temps. On a tendance à oublier le nécessaire une fois le né collé à son écran et les mains au clavier. On sacrifie parfois des programmes ou rendez-vous importants juste par ce qu’on doit « écrire encore juste un mot ». Certaines personnes se sont vu sanctionnés par leur employeurs pour inefficacité du à la dépendance aux réseaux sociaux.

      Le deuxième danger est en rapport avec votre vie privé: Beaucoup des jeunes y donnent des informations importantes en rapport avec leurs passée, leur intimité, leur faiblesse, etc… Attention!!!! Il y a des prédateurs qui peuvent en profiter pour vous avoir. Vous avoir dans plusieurs sens, oui! (vous escroquer, abuser de vous sexuellement, usurper de votre identité, etc…).

      Que retenir de cet billet? Utilisez les réseaux sociaux, c’est bien, mais prudence s’exige! Veillez à ce que cela ne joue pas sur votre efficacité (au travail, à l’école, santé) en perdant votre temps inutilement. Veillez ne jamais fournir des informations personnelles à des inconnus (des personnes que vous venez de connaitre sur le net).

      (Cet billet ne contient pas tous les résultats de mon observation. Le reste, dans des prochains billets)

      Par Gaïus Kowene

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      Pour l'émergence et la prospérité de l'Afrique

      Auteur·e

      L'auteur: Gaïus Kowene
      Gaius Kowene est un Journaliste & web activiste racontant les histoires des gens ordinaires aux réalisations extraordinaires. Ses billets de blog se focalisent sur des concepts démocratiques comme la participation citoyenne et les droits de l’homme.

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