Nous avons marché sur Bangkok, non, plutôt Abidjan! (Partie 1)

Article : Nous avons marché sur Bangkok, non, plutôt Abidjan! (Partie 1)
Crédit:
19 septembre 2015

Nous avons marché sur Bangkok, non, plutôt Abidjan! (Partie 1)

Dans ce billet, je retrace les moments forts de ma visite à Abidjan pendant la dernière semaine de Juillet 2015.

Par Gaïus Kowene 

Gaius Kowene à Abidjan
Gaius Kowene à Abidjan

Au départ, je croyais être le seul à m’être fait sharié par le piment Ivoirien dans cette sorte de restaurant-buvette, plein à craquer, en majorité, par des couples venus se régaler ce weekend.

« C’est comme si des larmes vont couler de mes yeux » ai-je murmuré à Eugene et Salma, assis à mes cotés.

Comme j’essuyais la morve que ce piment venait de me soutirer par la force, on était tous 3 presqu’entrain de verser des larmes. C’est là que notre sauveur est venu : une longue baguette de pain à moitié sèche. Mais, comment je suis arrivé ici ?

Tout est parti d’un voyage précédent dans la même ville où j’étais invité à couvrir le Forum de la société civile pendant les Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement, BAD en sigle. Quand je parle de couvrir ici, c’est plus dans le sens de couverture médiatique. Sauf que dans mon cas, c’était sur mon blog et mes profils sur les médias sociaux.

La veille de mon départ, mon ami et frère Cyriac Gbogou m’a amené faire un tour au village, un espace de travail collaboratif dont j’ai suivi la récolte des fonds en ligne pendant longtemps.

Je n’en ai pas l’habitude, mais, ça m’arrive parfois de jeter un coup d’œil sur l’écran d’ordinateur de quelqu’un. C’est ce qui m’a parmi de voir un appel à candidature pour une formation en sécurité numérique. Il m’a filé le lien, j’ai postulé et boom, j’étais sélectionné.

Le retour à Abidjan

Je suis donc rentré à Abidjan comme un petit « expert » (lol… je sais que je ne le suis pas) parce que je connaissais déjà le traditionnel Akwaba. Vous savez ce que ça signifie ? Non ? Alors, je vous ai eu ! Akwaba signifie bienvenu.

Première chose à faire, réactiver le contact avec mon compatriote Eugene, fondateur et gestionnaire du populaire groupe Facebook congolais Parlons-en. Eugene est le mec à contacter si tu veux comprendre certaines choses qui ne se comprennent pas. Un exemple ?

« Pourquoi ici beaucoup des garçons urinent sans se gêner comme ça sur la route ? » « Comment se fait-il que ce type n’a pas respecté les codes de la route mais il se donne le courage de nous crier dessus ? »

Bon, ne me traitez pas assez rapidement d’un Afroinsolent ou Afropessimiste (je crois que mon ami Aphtal sait ce que ça signifie).  Il y aussi beaucoup de bonnes choses que j’ai expérimenté à Abidjan. Le jus de gingembre, par exemple, le gros poisson à l’aloco (frites des bananes plantains) et tout ça.

La rencontre avec des collègues mondoblogueurs

L’une des meilleures choses que j’ai eues la chance d’avoir a Abidjan, c’est la présence de Salma, la tigresse camerounaise que j’ai rencontré pour la première fois deux ans plus tôt pendant la mondoformation à Dakar, au Sénégal. Ce qui a perfectionné la combinaison, c’est bien sur des têtes bien faites d’autres amis mondoblogueurs comme le toujours présent Moussa Bamba, l’insaisissable Kahofi Suy, et mon philosophe préféré Ladji Siratigui. Je vous épargnerais des discussions très enrichissantes que nous avions eues sur la blogosphère francophone en Afrique.

D’accord, juste un petit extrait : nous avions par exemple apprécié le fait que beaucoup de mondoblogueurs de la nouvelle génération sont assez cru quand il faut l’être (chapeau bas, les gars, même si vous me faites un peu peur) ; nous avions aussi aimé le fait que beaucoup de blogueurs commencent à prendre leurs blogs au sérieux en achetant par exemple des noms de domaine et en payant un hébergement hors le réseau Mondoblog (un signe positif d’évolution que ceux qui sont limités risquent d’interpréter comme une sorte de rébellion).

>>>>>>> La suite vous arrive bientôt!

Partagez

Commentaires

Dave
Répondre

un délice, une histoire pétillante qui coule avec une telle souplesse, une simplicité dans les écrits, un texte aéré, et tu voulais vraiment nous priver de ça? Impatiente de lire la deuxième partie ..
Bien de choses a toi Gaïus